Catégories : Lesbiennes bondage SM entre filles calins fist kiss
il y a 4 ans
Ses talons claquaient sur le pavé, dix centimètres au-dessus desquels une cheville fine s’activait. Elle était en retard, ils avaient rendez-vous au bar de l’hôtel. Il attendait probablement déjà depuis quelques minutes, elle lui avait pourtant promis de ne pas s’éterniser en ville à faire du shopping. Mais depuis leur arrivée, hier soir, au Conservatorium hôtel, elle ne pensait qu’à lui échapper.
– Dix ans de mariage ça se fête ma chérie ! J’ai une surprise pour toi ! lui avait-il dit la semaine dernière en lui offrant les billets pour Amsterdam.
La ville des musées, des canaux, des bicyclettes, elle en rêvait depuis des années… Et le Conservatorium hôtel était l’un des plus beaux établissements de la ville, avec son sublime spa !
Malheureusement, elle n’avait pas du tout envie d’y aller avec lui. Bientôt trois ans qu’elle cherchait une raison de le quitter, de se sortir des griffes de John. Elle ne manquait pourtant de rien, il répondait au moindre de ses désirs. Il croyait la combler avec ses nombreux cadeaux, ses belles paroles et son sexe. Elle entassait les présents et se satisfaisait seule en se masturbant à l’abri des regards. Les femmes n’ont pas de besoins et ne se touchent pas, c’est bien connu ! La clé, c’était le désir, celui qu’elle n’avait plus pour lui. Le frisson qu’elle rêvait de retrouver. Alors, le shopping s’éternisait, les cafés en terrasse aussi et Linda restait désespérément seule. Une solitude en couple, dans une cage dorée.
Il ne lui restait que quelques mètres pour retrouver le concierge qui lui adresserait sans doute un magnifique sourire et un chaleureux bienvenu ! S’il savait…
Linda réajustait son tailleur, retirait sa capeline et s’avançait dans la porte tambour en pleine rotation quand le temps s’arrêta… Leurs regards se croisèrent, quelques secondes tout au plus qui allaient changer le cours des choses. Une palpitation subite du cœur, une crispation du bas-ventre, le cerveau qui se retournait, la chair de poule. Toute une flopée de sensations oubliées, enfouies depuis plusieurs années, qui resurgissaient tout à coup. Elle continua pourtant son chemin, monta au troisième étage, déposa ses sacs, se rafraîchit et se dépêcha de redescendre au bar où John l’attendait. Fidèle à lui-même, il sirotait déjà son whisky, sans même l’avoir attendue pour commander.
– Et bien ma chérie ! Il t’en a fallu du temps. Tu n’as pas besoin de te maquiller tu es naturellement si belle !
Ça aussi c’était un truc que les hommes ne comprenaient pas. Les femmes ne se faisaient pas belles pour eux mais avant tout pour elles mêmes !
Linda s’installa à table à ses côtés, un peu soucieuse, ce qui n’échappa pas à John.
– Tout va bien ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette…
-Si, si, ça va.
-Ecoute, je vois bien que tu as l’air épuisée de ta journée, alors voilà ce que je te propose, on dîne vite et je vais te faire un bon massage dans la chambre, d’accord ?
Linda connaissait par cœur son stratagème. Il fallait traduire : je vais te caresser deux minutes puis tu vas me bouffer le dard et je vais te sauter pour bien dormir. Il était hors de question qu’elle se fasse encore avoir et elle savait très bien comment procéder. Il fallait le faire boire jusqu’à plus soif, pour qu’il tombe raide et dorme toute la nuit. Certes, en ronflant, mais elle utilisait depuis des années de précieuses boules Quies.
– D’accord chéri mais avant ça il faut que l’on fête nos dix ans de mariage avec une bonne bouteille. Cet hôtel est connu pour sa cave exceptionnelle !
– Garçon auriez vous un millésime 2006 s’il vous plait ?
Après avoir dégusté des mets délicieux et apprécié un Charmes Chambertin Grand cru, John commençait à fatiguer. Linda, dès qu’il était distrait, le resservait sans vraiment boire son propre verre, histoire de l’enivrer le plus rapidement possible. S’ensuivit une bouteille de champagne avec le dessert. John n’était pas discret et faisait honte à Linda, elle n’avait qu’une hâte, le mettre au lit.
Elle n’eut que quelques minutes de répit lorsqu’il rejoignit les toilettes. Elle soufflait presque quand le serveur lui apporta une petite carte. Il était inscrit :
Je vous propose un moment bien plus agréable d’ici une heure au bar, rejoignez moi, vous ne le regretterez pas !
T.
Linda n’en revenait pas, quelqu’un l’espionnait depuis tout à l’heure et elle ne s’en était même pas aperçue. Elle savait de qui venait l’invitation, elle se remémorait leur échange de regards à l’entrée de l’hôtel quand John revint. Il titubait sur ses jambes et il était grand temps d’aller le coucher.
Elle connaissait la technique par cœur, petit massage relaxant et il s’endormirait en moins de deux minutes. La literie était incroyable, personne ne pouvait résister à un tel confort. Une fois John dans les bras de Morphée, elle s’échappa de la chambre pour aller se repoudrer le nez, réajuster sa robe noire moulante et remettre du rouge à lèvres. Linda était vraiment une femme magnifique avec une classe naturelle. Ses cheveux bruns étaient relevés en un chignon souple qui dégageait sa nuque et la finesse de ses traits. Ses grands yeux verts fumés de Khôl lui donnaient un air sexy et détaché.
Elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait mais elle avait décidé de s’amuser quoi qu’il arrive, et de profiter enfin de sa soirée, de se sentir libre !
Elle était néanmoins nerveuse en pénétrant le bar. Pas de visage connu pour l’instant, elle s’avançait entre les tables. Le bar était incroyablement bondé mais l’ambiance qui y régnait était vraiment cosy et détendue. Quelques mètres plus loin elle sentit une main se poser sur son épaule :
– Je suis ravie que vous ayez accepté mon invitation, j’en conviens c’était un peu osé de ma part mais vous aviez l’air si contrariée en dînant.
– J’avoue que l’idée de m’échapper un peu m’a tout de suite convaincue.
– Je suis mal polie, je me présente : Terry Brookyn.
– Linda Flynn, mon mari est anglais, mais je suis moi même Française, ravie de faire votre connaissance.
Terry était fascinante de beauté et de mystère, grande, les cheveux courts, les yeux noirs pénétrants. Elle portait un chemisier blanc, une veste cintrée et un pantalon noir. Un look très androgyne, très Kristen Stewart pour Chanel.
Elle ne lâchait pas Linda des yeux ou plutôt elle la dévorait des yeux. Elle était visiblement la proie sur laquelle elle avait jeté son dévolu ce soir. Linda n’y prêtait pas tellement attention jusqu’à ce que Terry lui confie :
– Ma chère, vous êtes absolument somptueuse et depuis que je vous ai croisée tout à l’heure je ne pense plus qu’à vous !
Un électrochoc pour Linda, la première fois qu’une femme osait lui dire un truc pareil. Elle ne savait pas tellement quoi dire mais son corps répondait déjà à ces préliminaires verbaux. Ses seins pointaient dans son soutien gorge et sa culotte commençait à s’humidifier.
– Je vais être franche avec vous, je pourrais vous parlez de mon métier, vous demander ce que vous faites ici à Amsterdam mais je n’ai pas envie de perdre de temps. Surtout pas dans un endroit somptueux comme celui là avec une femme telle que vous en face de moi. Vous me plaisez énormément et ce qui me plait encore plus c’est de savoir que vous n’avez pas l’expérience des femmes.
– Je me trompe ?
Linda avait les joues qui s’empourpraient à vue d’œil et ne savait pas quoi répondre. Homme ou femme c’était vraiment la première fois qu’on lui faisait du rentre dedans comme ça. L’alcool aidant, elle était cependant ouverte et ne s’offusquait pas des paroles de Terry.
– Non, vous ne vous trompez pas, mais pourquoi me laisserais-je tenter, si justement, ce n’est pas dans mes habitudes ?
– Parce que ça fait trop longtemps qu’on ne vous a pas fait l’amour comme il faut ! Parce que ça fait trop longtemps que vous n’éprouvez plus de plaisir avec votre partenaire et parce que j’en ai très envie avec vous !
Terry était sûre d’elle, telle une mante religieuse, elle avançait doucement vers sa proie et allait droit au but. Elle dominait clairement la situation et prenait les choses en main, ce qui plaisait à Linda.
– Je crois que j’ai besoin d’un verre !
– Vous avez donc peur de moi ?
– Non, absolument pas, mais je suis assoiffée !
– Très bien, deux dry Martini avec Olive s’il vous plait !
Terry était vexée que Linda ne fonce pas droit dans la gueule du loup mais en même temps, elle aimait les challenges et Linda en était un très beau !
Elle prit ses aises dans un fauteuil et se mit à observer Linda. Terry ne disait mot mais la dévisageait des pieds à la tête en insistant sur son décolleté et sa bouche, ce qui perturba indéniablement Linda qui n’osait observer cette femme qu’elle désirait de plus en plus, mais en qui elle n’avait pas encore totalement confiance.
– Avez-vous pris le temps de visiter le spa ?
– Non, je suis arrivée hier soir et toute la journée j’ai couru la ville pour flâner et faire du shopping.
– Excusez moi une minute…
Terry s’échappa quelques instants pour se rendre à la réception de l’hôtel.
– C’est réglé, je vous offre une visite nocturne un peu particulière des lieux.
– Mais, vous êtes sûre ? C’est fermé à cette heure là !
– Je suis une très bonne cliente de l’hôtel et ils ne peuvent rien me refuser !
Terry lui offrit une dernière coupe de champagne et embarqua Linda dans l’ascenseur.
-Quel étage ?
-Au -3 !
Terry prit possession de l’espace, s’approcha de Linda, colla son ventre contre elle, la plaqua contre la paroi de l’ascenseur et l’embrassa fougueusement sans même la laisser réagir. Linda sentait sa respiration s’accélérer, sa température grimper et se laissa faire. Le baiser de Terry était audacieux, et terriblement sensuel. Elle prenait le pouvoir et elle aimait ça ! Elle n’avait pu résister à cette femme somptueuse qui bridait son désir.
Quand sa langue pénétra la bouche de Linda, l’ascenseur arrivait au spa. Elle la tira par la main et l’emmena au fond du couloir, ouvrit la porte du vestiaire, la fit rentrer puis la bloqua à nouveau contre le mur.
-Dis moi que tu n’en as pas envie et je m’arrête immédiatement !
-Non, continue …
Terry avait glissé sa jambe entre les cuisses de Linda et la frottait savamment contre son sexe. Celle ci gémissait déjà et commençait à se détendre et à accepter les caresses de sa maîtresse. Terry était des plus entreprenante, elle savourait chaque parcelle du corps de Linda, ses lèvres pulpeuses, son cou, son épaule… Folle de désir elle remonta sa robe à sa taille et observa quelques secondes cette jolie petite culotte en dentelle noire. Elle était juste parfaite. A travers le tissu elle sentait son doux parfum de femme, celui dont elle aimait s’enivrer. Cette terrible fragrance qui l’excitait et qui la mettait en transe. Elle caressait l’étoffe du bout des doigts et avait déjà terriblement envie de la pénétrer. Au lieu de ça, elle la déshabilla totalement et se régala de cette vision enchanteresse. Linda avait la peau douce, le ventre plat, la taille très fine et une poitrine gourmande. Ses tétons tendus appelaient à la caresse.
Terry lui tendit un peignoir et se déshabilla elle-même. Toutes deux nues, elles se dirigèrent vers l’espace aquatique.
Et quel espace ! Le plus beau spa que Linda n’ait jamais vu, une immense piscine, un jacuzzi, sauna, hammam, des espaces avec de la verdure et des palissades de bois exotiques. Un oasis de pur bonheur.
– Je te propose que l’on commence par un hammam, ça va nous réchauffer un peu.
Linda n’avait absolument pas besoin d’être réchauffée, les baisers de Terry et son souffle sur son sexe l’avait enflammée. Elle ne pensait pas pouvoir désirer une femme et pourtant, son corps lui indiquait le contraire.
Le Hammam était traditionnel, tout en mosaïque et quasi plongé dans l’obscurité, seules quelques petites lumières permettaient de voir un peu à travers la vapeur. Elles laissèrent toutes deux leurs peignoirs à l’entrée et se munirent de serviettes. C’était la première fois que Linda voyait vraiment le corps de Terry. Elle était très mince, extrêmement musclée avec une jolie paire de fesses bombées. Sa poitrine était menue mais ses aréoles sombres donnaient envie de mordiller ses tétons.
Dans la chaleur de la pièce, elles ne se voyaient presque pas, même à quelques centimètres l’une de l’autre. Linda percevait cependant la main de Terry qui lui caressait la cuisse et montait tranquillement jusqu’à son petit buisson parfaitement taillé. Pourtant, elle l’évita soigneusement et se concentra sur son ventre. Le résultat fut le même pour Linda, la tête contre la paroi brulante, les jambes écartées, elle sentait la sueur et sa cyprine se rejoindre pour inonder sa serviette. Elle commençait à onduler le bassin et à gémir pour implorer Terry de la prendre et de la combler. Vierge de plaisir partagé depuis longtemps, elle savourait chaque seconde de celui-ci qui ne cessait de s’accroître.
Habile, Terry contournait les zones les plus sensibles pour la rendre dingue, mais, elle-même très excitée, ne put retenir bien longtemps son envie de boire à la source. Elle saisit les cuisses de Linda, se positionna et lécha ce sexe dont elle rêvait depuis des heures. Elle lapait chaque parcelle de sa chatte, et aimait écarter les grandes et petites lèvres pour déstabiliser encore plus sa maîtresse. Elle insérait sa langue à l’entrée de son vagin pour recueillir chaque nouveau spasme de cyprine. Sa langue gluante, elle contournait son clitoris pour le sentir se tendre et ensuite la surprendre de caresses plus intenses. Linda bougeait son bassin dans tous les sens et s’agrippait dans les cheveux de Terry.
Elle se caressait les seins, agaçait ses tétons et suppliait maintenant sa belle de la faire jouir. Terry jubilait de faire ainsi durer le plaisir et voulait la rendre hystérique.
Sa langue en action rapide sur le bouton de Linda, elle la pénétra enfin de ses doigts longs et fins. Elle était chaude, humide et extrêmement douce à l’intérieur, et Terry prenait autant de plaisir à combler cette petite chatte qu’à entendre gémir sa propriétaire. Les hétéros étaient définitivement un premier choix pour elle qui avait maintenant presque sa main entière happée par Linda. Elle la v i o l entait et Linda en redemandait, hurlant de toutes ses f o r c e s et traitant sa maîtresse de salope. Terry fut littéralement arrosée du plaisir de Linda quand celle-ci finit par avoir un orgasme. Un peu honteuse, elle retrouvait sa respiration tranquillement. Terry ne put s’empêcher de l’embrasser goulûment et ainsi partager avec elle ce parfum et cette saveur si particulière.
La chaleur devenant trop importante, Linda et Terry prirent la décision de donner suite à leur plaisir ailleurs. Nues, elles rejoignirent une salle de massage. Il s’en dégageait un léger parfum, sans doute provenant de la seule bougie allumée.
Linda s’allongea sur le ventre. Terry fit couler la cire qui se propagea en une douce huile chaude sur sa peau. C’est avec tout son corps que Terry la massa, frottant son sexe contre ses fesses, ses seins contre son dos. Ainsi offerte, Terry avait des élans de dominatrice et ne résista pas à l’envie de s’harnacher d’un gode ceinture pour la pénétrer encore plus profondément et la posséder complètement.
Linda ne s’y attendait pas et c’est par surprise que l’objet la pénétra brutalement. La croupe en l’air, les seins soumis à la gravité, elle se faisait tringler comme une chienne en chaleur. Elle haletait, gueulait et dégoulinait de plaisir. Terry la fessa, lui malaxa les seins pour mieux la prendre encore. La tête dans la serviette éponge, elle soulageait enfin son corps de ces vas et viens et s’écroula sur la table à massage. Elle se retourna pour voir Terry encore équipée de son sexe turgescent. Elle était vraiment très belle. Le cheveu ébouriffé, l’oeil pétillant, elle s’approcha du visage de Linda pour l’embrasser à nouveau, puis lui dit :
– Maintenant tu vas me donner du plaisir.
Terry détacha son gode et vint s’assoir sur la bouche de Linda. Son sexe glabre était couvert de mouille. Linda la fixa des yeux et commença un joli ballet avec sa langue.
– Tu te débrouilles pas mal pour une hétéro !
Linda s’appliqua, tout en prenant plaisir elle même à cette vision très impudique de Terry qui roulait son bassin sur sa bouche et utilisait son menton pour appuyer sur son clitoris.
Sur les genoux, elle bougeait de plus en plus, se mordait la lèvre, se griffait les seins et se délectait de la petite chatte qui lui bouffait la sienne. Son bouton gonflé et extrêmement sensible sous les caresses de Linda, elle luttait pour enfin succomber.
Allongées l’une sur l’autre, elles savouraient ces quelques instants de plénitude… et Linda s’endormit paisiblement. Ce n’est que quelques heures plus tard qu’elle se réveilla, Terry n’était plus là.
Elle retrouva ses affaires, se rhabilla vite et se dépêcha de rejoindre l’ascenseur. Elle se demanda même si elle n’avait pas rêvé. Il était trois heures du matin, elle espérait que son mari soit endormi. Arrivée au 3ème, elle se glissa discrètement sous les draps.
Au petit matin de leur dernier jour à l’hôtel, John et Linda prirent leur petit déjeuner en room service. C’est John qui récupéra le plateau, il était accompagné d’une enveloppe siglée du nom de l’hôtel. Linda la décacheta :
Très chers John et Linda,
Toute l’équipe de l’hôtel Conservatorium Amsterdam fut ravie de vous accueillir dans son établissement afin de fêter avec vous vos 10 ans de mariage.
Nous espérons que vous avez passé un agréable séjour et que nous vous reverrons bientôt parmi nous.
Très cordialement
Terry Brookyn, directrice de l’établissement.
Fin
Candice Solère
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